**Il était temps que je sorte de ce taudis, une nuit passée ici et l’air me manque déjà**
A peine étais-je dehors, que j’eu juste le temps d’apercevoir un homme, une longue veste en cuir noir, et des cheveux en bataille de la même couleur que je reconnaîtrais entre mille. Il se faisait courser par trois autres.
-« Il est pas foutu de rester seul quelques heures sans trouver les emmerdes… »
Un léger sourire parcoura mes lèvres, même en si peu de temps, il avait réussi à me manquer.
Je me décidais enfin à les rattraper lorsqu’en commençant ma course je trébucha sur une brique, même dans les pires situations, j’arrivais à trouver une arme…
Quelques minutes passèrent ainsi, lorsqu’il se décida à prendre un raccourci pour sauver sa peau.
-« Imbécile c’est une impasse »
J’accélérais encore mes foulés, si je n’arrivais pas rapidement, il ne ferait pas long feu…
Lorsque j’arrivais enfin dans cette impasse c’était pour le découvrir menacé par l’un des trois homme qui avait un couteau en main, lui reculait, prêt à toucher le mur d’un instant à l’autre. S’il ne pouvait plus battre en retraite s’en était fini de lui.
-« TOM !!! »
Je me décidais à lui donner un petit coup de pouce, et lança la brique que j’avais gardé en main contre la tête du jeune homme menaçant, ce dernier s’écrasa lamentablement au sol sous la violence du coup, alors que Tom évita de justesse le ricochet de la brique qui s’éclata à côté de son visage. Il en profita pour assommer les deux sbires de l’homme inconscient, qui s’étaient retournés pour voir d’où venait ma pierre.
-« C’est quoi ton problème pauvre folle ?? T’as failli me tuer, t’es malade ou quoi ?? »Me dit Tom.
-« Qu’est ce que tu racontes, j’t’ai sauvé la vie, t’étais mort sans moi alors arrête un peu de râler… »
-« Tsss comme si j’avais eu besoin de toi pour me sortir de cette situation, je maîtrisais là. »Me dit-il en montrant les trois hommes à terre.
-« T’as pas vu ta tête quand il te menaçait de son p’tit canif de rien du tout… tu maîtrisais, tu te pissais dessus oui. Pis dés que j’suis pas avec toi tu te fout dans des galères pas possibles, qu’est-ce que tu leur as fait pour qu’ils te poursuivent aussi longtemps »
-« C’est moi qui me met dans des situations pas possible ?? Tu sais au moins qui t’as mis KO là ?? C’est le bras droit de Rédouane, tu sais bien Rédouane le gros balèze qui explose des tête à tout va dans la ville ?? »
-« Oh !!! Mais t’es con toi, t’aurais pas pu me le dire plus tôt, t’as vu ce que j’ai fait par ta faute ?»
-« Comment ça par ma faute, j’y suis pour ri… »
Je le tirais rapidement par la manche avant de courir à toute vitesse.
-« Arrête de déblatérer et magne, il a vu ton visage pas le miens, et il se réveille alors on trace »
C’est comme ça qu’on se retrouva après quelques minutes de course intensive, sur le clocher de l’église, notre endroit favoris, d’ici nous pouvions contempler la ville, enfin lorsque les fumées de l’usine étaient balayées par le vent et que le soleil montrait le bout de son nez, ce qui était rare, mais d’ici nous dirigions le monde, nous étions intouchables.
Tous deux à bout de souffle nous nous écrasions au sol comme des loques.
Je regardais le ciel, alors que Thomas cherchait quelque chose dans ses poches, il en sorti un portefeuille.
-« Regarde, c’est pour ça qu’ils me poursuivaient…je le lui ai volé juste après avoir pissé sur ses chiens de gardes du haut d’un arbres. » Me dit-il fièrement.
A vrai dire, si j’avais été à sa place je crois que j’en aurais profité aussi, Rédouane était le maffieux de la sous ville, il était riche, il dealait, marchandait, prostituait, et tuait, mais il était surtout entouré d’une très bonne garde rapprochée. C’est pour cela surtout, que les gens le craignaient, les gens mais pas Tom. Lui avait vécu… « survécu » devrais-je dire, dans cette ville depuis son plus jeune âge, ses parents s’étaient faits tuer alors qu’il n’avait que six ans, et s’il ne s’était pas trouvé de nouveaux frères dans cette ville misérable, il n’aurait pas survécu très longtemps. Il avait donc grandi accompagné de deux autres orphelins de la rue, tous deux plus âgés que lui, il en avait profité pour apprendre tout ce qu’ils savaient. Mais un soir, une bagarre avait mal tournée et il les a perdu eux aussi. Il n’avait alors que 14 ans et devait déjà devenir un homme. A ce moment là, nous nous connaissions depuis 3 ans seulement et il commençait à m’apprendre les « ficelles du métier » comme il le disait si bien. Nous nous attaquions d’abord au marchand du coin, pour trouver de quoi nous nourrir puis, quand j’eu assez d’expérience (d’après lui) nous sommes allés dans l’avant ville, la ville des riches, « Pèze City » comme il s’amusait à l’appeler.
C’est pour cela que la nuit dernière nous nous étions retrouvé dans l’entrepôt d’un riche commerçant de victuailles, pour refaire le plein de nourriture, notre stock s’amenuisant très vite…
-« Oh regarde ce que je viens de trouver » me dit-il en me retirant de mes pensées.
Je me redressais lentement, alors qu’il fouillait encore le portefeuille. Il en sorti une liasse de billet ainsi que trois petits sachets de poudre blanche.
-« J’comprend maintenant pourquoi il y tenait tant à son truc et pourquoi il t’a coursé si longtemps. Ca doit valoir pas mal quand c’est revendu ça. »
-« Ouai… probablement » me dit-il d’un air indifférent tout en vidant les sachets un à un du haut de l’église.
Je me rallongeais tranquillement en regardant la poudre blanche s’envoler délicatement.
-« Bon maintenant qu’on s’est reposé, bouge tes fesses gonzesse, on va profiter de nos trouvailles de la nuit dernière, j’ai la dalle moi » Me dit-il tout en se levant d’un bond.
Il sortit un sachet remplit de pommes, d’une vieille armoire délabrée.
-« Quoi… tu vas pas me dire qu’il ne reste que ça ?? »
-« J’ai un peu dichtribuer aux gamins du coin » me dit-il tout en croquant dans l’une d’elles.
-« Pfff… j’fais toujours le sale boulot et c’est les autres qui profitent. Si t’arrêtes pas de toujours distribuer notre bouffe j’vais finir par t’appeler Mère Térésa »
-« Pourquoi c’est qui elle ?? »
-« …Rien laisse tomber, envois la bouffe. »
On descendait le grand escalier de bois que retenait l’église, pour nous retrouver dans la rue principale, sombre, sale, comme ses habitants, comme nous. Le soleil s’était couché et même si quelques lampadaires nous éblouissaient, la fumée de l’usine était encore plus gênante pour voir les étoiles.
*/*/*/*/*Voilààà!!! Bon ce chapitre j'l'ai coupé en deux parce qu'il faisait 4 pages sur word au lieu de ma page habituelle >.< Donc j'espere que la longueure inabituelle de ce chapitre ne va pas trop vous ennuyer.
Je poffine encore la fin de la seconde partie et je la posterais le plus vite possible. J'vous fais pleins de bisous (virtuels heureusement) et encore merci d'etre venu lire ;). SHMOUTSYYYYYYYY */*/*/*/*
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