Je me dirige vers la sortie du bar mais me fait interpellé par le patron.
« Hé ho vous croyais pas que vous aller partir comme ça sans payer a la fois votre consommation et les dégâts ! » Quel obsession que l’argent chez les humains…
Avec quoi vais je payer ? ha oui c’est vrai que j’ai gardé l’argent du type de l’avion. Je sort environ 500 € et les pose sur le comptoir. Je fait un nouveau pas vers la sortie mais les 3 hommes qui étaient jusqu’alors qu’occupés a se saouler me barrent la route. Deux d’entre eux sont plutôt gras et rougeaud mais le troisième est plus musclé et semble entretenir son corps.
-Hé dis donc c’est qu’il a l’air riche celui la n’est ce pas les gars ?
-Mouais
- Bien trop nanti pour être honnête et dans ce bar
-Mouais, on devrait l’alléger un peu non ?
-Vous allez pas recommencer encore tout les 3 je veut pas de nouvelles bagarres dans mon établissement.
-T’inquiète pas René on va rien casser
-Poussez vous de mon chemin j’ai pas de temps a perdre avec vous.
-Tu te croit qui pour nous donnez des ordres ? je vais t’apprendre les bonnes manières.
-Ne fait pas de menace que tu n’es pas capable de tenir…
-Tu va voir si j’en suis pas capable
Il tente alors de m’envoyer un coup de poing au visage mais il est tellement saoul que j’ai aucune difficulté a évité le coup à saisir son bras et le balancé à l’autre bout de la pièce.
Ses 2 compères en reste la bouche bée et n’esquive pas en geste au moment ou je passe entre eux 2. Je quitte alors La méduse pourpre et me dirige vers une petite ruelle a coté.
Une fois dans la ruelle, je jette un coup d’œil rapide autour de moi. Personne. Je peut donc ouvrir le portail vers l’autre monde. « dopo il sogno mi sveglio alla vostra luce ». Le ciel s’obscurcit juste au dessus de moi. Mes ailes jusqu’alors repliées dans mon dos se déploient en déchirant mes vêtements humains. Le tunnel que chaque être vivant n’emprunte normalement qu’une seul fois se forme. Je commence a voler vers lui et je suis aspiré jusqu'à la lumière au bout du tunnel.
Me voilà arrivé devant la porte du paradis. Une colonne d’âme y attend leur jugement et leur destination finale. Je m’approche de la porte et de la guérite de St Pierre.
-Salut Pierrot.
-Ha c’est toi Franciel.
-Tu a pas l’air en forme aujourd’hui.
-Ben j’aimerais bien t’y voir avec tout le boulot en ce moment. Tiens rien qu’aujourd’hui épidémie en Angola 50000 morts, guerre civile en cotes d’ivoire 20000 morts, explosion d’une usine en chine 5000 de plus. Sans compter les habituels meurtres et mort naturel. Il est temps qu’il se calme en bas je peut plus fournir en passeport.
-Tu es toujours en train de te plaindre. Au moins tu es pas au chômage.
-Ouais « grommellement » , mais toi tu devait pas être rentrer si tôt ?
-J’ai eu un problème sur une mission.
-Ha bon ? Je m’en douté que tes méthodes douteuses porterait préjudice un jour…
-Mes méthodes n’ont rien a voir avec le problème.
-Si tu le dis. « air non convaincu »
-Bon a tu vu passer aujourd’hui un petit garçon du nom de Théo mort a Paris aujourd’hui?
-Attend je regarde dans mes fichiers.. Alors voyons voir. Désolé le seul Théo parisien mort aujourd’hui a plus de 50 ans ça doit pas être la bonne personne.
-C’est impossible ! il doit avoir une erreur.
-Hé ho ça fait bientôt 2000 ans que je fait ce boulot alors c’est pas toi qui va m’apprendre le métier.
-Ou es l’archange Urielle ? J’aurait quelques questions a lui poser.
-Il doit être comme d’habitude dans le verger.
-Merci, j’y vais, a la prochaine.
Je fonce vers le verger du paradis. J’y trouve Urielle en conversation avec Saraqiel. A mon arrivée il stoppe aussitôt leur bavardage.
U :Que fait tu ici Franciel ?
F :J’ai des questions a vous poser.
S :De quel droit viens tu ici nous parler sur ce ton ? Tu oublie un peu trop souvent ton rang et le notre.
F :C’est une histoire en Urielle et moi. Ne t’en mêle pas.
S :Insolent ! Je vais faire un rapport en haut lieu. Surtout quand on voit le fiasco de ta dernière mission. Etre envoyé pour empêcher une bagarre et la provoquer…
U :Laisse Saraqiel je m’en occupe.
F :Pourquoi avez vous provoquez la mort de cette enfant ?
U :Mais je n’ai rien fait. « sourire ironique ». C’est toi qui les a empêchés de prendre l’avion.
F :Sur vos ordres.
U :Tu pose trop de question. Tout ce que tu à savoir c’est que ta mission servait le dessin de notre seigneur.
F :Si le dessein de notre seigneur est de faire mourir des enfants innocents, il faut arrêter de le servir.
S : Blasphémateur !!!!!!! Tu es indigne d’être un ange. Disparaît de notre vue.
F : Pas avant d’avoir eu mes réponses. Ou est passé l’âme de Théo ?
U :Tu n’a pas a le savoir.
F : De grès ou de force, vous me direz ce que je veut savoir. « spada di luce »
Aussitôt mon épée céleste apparaît dans ma main. Je vais un pas ferme dans la direction des 2 archanges. Saraqiel recule d’un pas surpris ; Mais Urielle lui ne bouge pas.
U : que croit tu pouvoir faire avec ça ?
D’un revers de la main il crée une rafale de vent qui me projette contre un poirier. Plusieurs fruits me tombe dessus finissant de me sonner.
U : « Ange tu était, ange tu ne sera plus. Par le pouvoir que le Seigneur me confère je te renie tu paradis et de tes fonctions »
Un éclair s’abat d’un coup sur moi, et un trou se forme sous moi et Je commence a tomber, les ailes brisées, la tenue brûlée, le visage en sang vers mon nouveau destin…
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