En l’an 1428 sur Fistofel, si il y a bien un humain qui se fout des dieux et des immortels c’est un petit fermier.
Il a tout juste 15 ans, un homme qui n’a rien d’exceptionnel.
Le seul destin que croit connaître ce jeune homme c’est le destin d’un fermier normal.
Il pense reprendre les terres familiales de son père, car il est le seul enfant de la famille encore en vie, ces deux sœurs décédées à cause des maladies qui parcourent le pays et un frère qui est mort pendant les dernières batailles entre humains et orcs.
Cet homme aime les choses simples, et aussi ces parents, il a une amulette donnée par son dieu protecteur (Jean-Claude le Moche, dieu de la chanson paillarde).
Bref même si tout le monde n’a pas la chance d’être protégé par un dieu rien ne fais de cet homme un héros.
En ce petit matin de saison chaude, le jeune va faire ce qu’il fait chaque matin, et ce qu’il ne manquerait pour rien au monde, la traite du matin, juste quand le soleil se lève.
Il adore traire les 5 à 6 klumruts (animal ayant le même rôle qu’une vache) de la ferme.
Mais ce matin là il ne finira pas la traite, car un cavalier arrive sur son Destirkan (reptile d’environ 1mètre30 au garrot).
Le jeune fermier accourt pour accueillir le cavalier.
Le cavalier arrive et dit :
C’est ici chez les Wilmar ???
_ Oui, c’est bien ici !
_ Où est Klam Wilmar ???
_ C’est moi monsieur !
_ Très bien ! Le Seigneur Valfoy m’envoie pour te donner l’ordre de combat (Klam est enrôlé de force comme son frère pour combattre l’ennemi)
_ Pourquoi monsieur ? Je n’ai pas entendu q’un ennemi approchait !
_ Bah maintenant tu sais ! On vous fournira vos armes avant le déjeuner sur la place du village !
_ Mais monsieur j’ai d’autres choses à faire !
_ Si tu n’es pas présent pour le déjeuner tu seras recherché et tu seras tué, car on ne fuis pas l’ordre de combat !
_ D’accord monsieur !
Le cavalier repart, laissant se préparer Klam.
Le jeune fermier à tout juste le temps de parler à ces parents de la nouvelle et de prévoir les quelques bagages dont il a besoin.
Klam fait ces adieux à ces parents et part pour le village, laissant derrière lui ces parents en pleures (car ces parents savent très bien que Klam n’a jamais touché a une lame de sa vie).
Quand Klam arrive au village il est déjà tard et les autres enrôlés arrivés avant lui ont déjà pris les meilleurs armes et les meilleurs armures (c’est-à-dire les armes qui n’ont servi qu’à deux ou trois batailles).
Les quelques armes qui restent sont des débris qui ne valent pas mieux qu’une fourche en bois.
Klam n’a pas la chance, il ne trouve pas d’armure.
A la surprise de tous, le Seigneur Valfoy donne l’ordre de partir au combat après le repas.
La troupe part sans avoir eu la moindre notion de base de combat à l’épée.
Les hommes savent qu’ils sont condamnés.
Après 3 heures de marche la troupe composée de 700 hommes au mieux s’arrêtent devant une vaste plaine et attendent maintenant l’ennemi.
Le Seigneur Valfoy fait un bref briefing à ces hommes :
_ Soldats nous allons tous mourir quoiqu’il se passe ! Une légion d’elfes noirs composer de 1000 elfes marche vers notre village ! Le mieux que nous avons à faire c’est de nous battre jusqu’à notre dernier souffle en espérant que nos familles seront laissés en paix !
Les hommes comprennent à présent que le combat est perdu et que le village ne sera pas épargné par l’attaque, les dernières lueurs d’espoirs partent avec ces mots.
Peu de temps se passe avant qu’on ne voit arriver la formidable légion noire.
La colonne d’homme s’arrête en bas du vallon.
Les regards des elfes noirs se lèvent pour regarder leurs futures victimes.
Les elfes noirs ne bougent pas, fixant l’ennemi.
Le moment est bref et plus aucun bruit ne se fait sentir.
Le Seigneur Valfoy lance l’attaque pour profiter de la pente, la troupe s’élance dans la colline avec toute l’énergie du désespoir.
Mais Klam peut habile pour courir avec une arme, chute dans sa course et tombe.
La tête de Klam s’écrase sur un rocher et perd connaissance.
Quelques instant plus tard les elfs noirs s'éloignent victoirieux, ils partent semer le chaos dans le paisible village de Klam.
Klam rester inconscient a été épargné, dans son malheur Klam échappe au massacre.
Très vite le champs de bataille est repeuplé : de soigneurs, de gens de tout bord venu voir les dégats, mais dabord des pillards.
Les soigneurs ne pourront qu'enterrer les morts : hommes, femmes et enfants.
Les gens ne pourront qu'admirer le travail morbide de la légion et pleurer leurs connaissances.
Seul les pillards sont heureux de ce carnage. |