Une brume passagère
Se lève dans la nuit
Le soleil se terre
et puis s'oublie
et seul, je reste avec moi-même
dans cette solitude blême
La seule constante de la vie, c'est le changement
Pourquoi donc n’arrivais-je pas à oublier l'amant
qui, de longues heures durant
m'a fait l'amour ardemment
j'ai brisé mes rêves contre toi
et me suis battue sans trêve
ce soir le monde rêve
et je t'aime malgré moi
plus que tout, même plus que la vie
prend mon cœur, mon âme entière aussi |