| 14 - DESTIN - LA FIN DE L'ÉPHÉMÈRE PAR POWERBALL | |
Éphémère brisée de rêves
Je désire voler sans trêve
Je suis à la poursuite de l'infini
Qui se dérobe sous mes doigts
Tel l'horizon perpétuellement en avance sur moi
Épuisée lorsque tombe la nuit
Je recherche l'éternité
Dans le ciel et dans mon âme
Saurai-je la trouver ?
Moi que la vie condamne
Dans ce chaos de vie
Mon âme brûle à damner la mort
J'y ai survécu, ai-je eu tort ?
Ce n'est pas moi qui suis ainsi.
J'ai cru ma fin venue
J'ai cru mon heure arrivée
La mort sous mes yeux nus
Je la voyais ricaner.
Horrible de sarcasme et de cynisme.
Pourtant je fus épargnée
Tandis que l'abîme s'ouvrait
Je ne vis plus la lueur qu'à travers un prisme
Une oraison funèbre sinistre
Une non-vie de souffrance
Et de douleurs tristes.
Qu'on ne me parle plus de chance |
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