Coucou les amis! Vous l’aurez remarqué, j’écris beaucoup en ce moment! C’est pas que j’ai plus de temps, mais la fic que j’écris et mon rythme de travail dépendent de mon humeur… Je peux stimuler cette humeur et me mettre dans un état ou dans un autre en écoutant certaines chansons… Ces derniers temps j’écoute beaucoup deux génériques de Hagane no Renkinjustushi (FMA): Undo (le 3ème opening) et Moments (opening du fangame Bluebird’s Illusion). Ils me rendent triste, nostalgique et mélancolique, mais en même temps me donnent une certaine combativité… L’idéal pour cette fic!
Mais bon, je me perds un peu… Voila cette huitième partie de l’histoire! Bonne lecture!
Yasha et son groupe étaient à Nihor, chez le docteur Max, une connaissance d’Aoï Kage.
D’après le vieux médecin, ils pouvaient tranquillement rester chez lui durant quelques jours, car les gardes n’entraient dans les cachots u’une fois par semaine…
RAÏSU: Je n’arrive pas à comprendre… Si les gardes se comportent ainsi, leurs prisonniers vont mourir…
AOÏ KAGE: T’as pas capté, l’chat…
RAÏSU: Pardon?
MAX: C’est déplorable, mais voir les prisonniers mourir est le but des autorités de la ville… C’est pour ça que la milice est si violente lors des captures et qu’ils ne donnent ni eau ni nourriture aux captifs.
RAÏSU: Mais c’est affreux! Comment peut-on faire ça?!
MAX:…
AOÏ KAGE: Voyez l’bon coté d’la chose: c’est c’qui a permit d’sauver Yasha et Nataku. Si la prison était gardée, on aurait pas réussi.
RAÏSU: Mais quand même…
Soudain, un vent matinal laissa entrer le froid à l’intérieur de la maisonnée… Le docteur se leva alors pour fermer la fenêtre…
MAX: C’est une bien belle matinée… Dommage que le vent soit si froid… Raïsu, Yasha dort-il encore?
RAÏSU: Sûrement… Enfin, il dormait quand j’étais encore dans la chambre, il y a vingt minutes.
MAX: C’est une bonne chose.
RAÏSU: Mais c’est le quatrième jour qu’on est ici, et il ne sort presque jamais de sa chambre! C’est à peine si il vient manger… Je suis très inquiet, vous savez…
MAX: Tu sais, ses blessures étaient très graves. Beaucoup en seraient morts! Et bien qu’il ne mange pas grand-chose, c’est déjà bien qu’il puisse avaler quoi que ce soit.
RAÏSU: Pourquoi dites-vous ça?
MAX: Les plaies étaient profondes… En fait, son estomac a été touché, ce qui aurait pu l’empêcher de manger quoi que ce soit pendant pas mal de temps. Le fait qu’il puisse s’alimenter est une chose excellente, mais il ne faut pas trop lui en demander. Il en est conscient, et donc il se ménage.
RAÏSU:…
MAX: Ne fais pas cette tête, ça va aller.
YASHA (qui venait d’entrer): Vous parlez encore de moi? Ça suffit!
RAÏSU: Yasha-sama! Ça va ce matin?
YASHA (en s’asseyant):…
MAX: Que voulez-vous manger?
YASHA: Peu importe. Je n’ai pas faim.
MAX: Alors mangez juste un peu de pain. Cela reste le plus neutre.
YASHA: Ça me va.
Raïsu le vit très vite: Yasha était de très mauvaise humeur ce matin-là… Il mangea en silence et retourna sans un mot dans sa chambre…
AOÏ KAGE: Pfft, toujours aussi agréable!
RAÏSU: Non, il n’était pas comme d’habitude.
AOÏ KAGE: Tu trouves?
NATAKU (que tout le monde avait oublié XD):…Perturbé…
RAÏSU: Hein? Que dis-tu Nataku?
NATAKU:…Yasha…il était perturbé et pas en forme… Son énergie…était froide…
RAÏSU: Il était triste…
AOÏ KAGE: Triste?! Lui?! C’est pas plutôt “en colère”?
NATAKU:…
RAÏSU: Aoï Kage-kun, Nataku est très sensible aux émotions des gens.
AOÏ KAGE: Mais il a pas d’sentiments! Comment il peut capter ceux des autres?!
RAÏSU: C’est faux! Il…il a des sentiments… il est mon meilleur ami! C’est juste qu’il ne ressent pas les choses comme nous…
AOÏ KAGE: Ne m’fais pas rire! La façon de dire est plus jolie, mais ça en r’vient au même: il a pas d’sentiments.
NATAKU: ???
MAX: Allons allons, Aoï Kage, il ne faut pas dire ce genre de choses.
AOÏ KAGE: Hn!
RAÏSU: Au fait, monsieur, comment vous et Aoï Kage vous êtes-vous connus?
AOÏ KAGE (signalant Max avec le pouls): L’vieux m’a sauvé la peau.
RAÏSU: Ah bon?
AOÏ KAGE: M’enfuir du labo était dur. Quand ces salops de scientifiques ont décidé de nous buter, z’ont voulu nous gazer. Mais j’me suis sauvé d’la chambre à gaz. En m’enfuyant, j’ai reçu quelques balles, et puis j’ai erré dans les grottes. J’t’ais troué d’partout et mes poumons et estomac étaient endommagés par l’gaz.
RAÏSU: C’est…c’est affreux.
AOÏ KAGE: Ouai, j’te l’fais pas dire. ‘Fin… J’sais pas comment, mais j’ai trouvé l'issue des grottes sans m’faire chopper. L’prob, c’était qu’à ma sortie, j’étais déjà comme mort. Mais bon, ça, l’vieux vous le racontera mieux…
MAX: Je n’oublierai jamais cette histoire… A ce moment là, j’étais de passage dans la région de Mondoria. Alors que je ramassais des herbes dans la forêt, j’ai trouvé un gosse à l’agonie… Sincèrement, jamais je n’avais vu de personne dans cet état qui serait encore en vie. Enfin, maintenant, il est vrai que quand je l’ai vu, j’ai cru qu’il était mort. Je me suis dit que je devrais au moins ramener son corps dans la ville la plus proche... Je ne saurais exprimer ce que j’ai ressenti quand le petit a gémi au moment ou je l’ai touché! Ma seule pensée à ce moment là était de le sauver!
Pour ce faire, je l’ai emmené avec précaution dans la chambre que je louais dans une auberge mondorienne. Cependant, je ne savais pas par où commencer les soins… Il avait de nombreuses blessures par balles, plusieurs fractures et des cotes cassées, un œil crevé, des traces d’intoxication grave, et des symptômes possibles de plusieurs maladies. De plus, il était déshydraté, sous-alimenté et terriblement sale. En définitive, je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi horrible…
Après un travail acharné, j’avais fini par extraire les balles et le poison de son corps, et a désinfecter et panser ou recoudre les autres blessures… Bien évidemment, je l’ai aussi lavé. Et c’est la que j’ai eu la surprise de voir sa couleur… Jamais auparavant je n’avais vu de renard bleu!
J’avais aussi réussi à le réhydrater avec un mélange d’eau et de lait que je me suis débrouillé pour lui faire avaler (ce qui n’était pas facile!). Seulement, le petit restait inconscient. En fait, j’étais presque sur que mon travail aura été inutile…
C’est après six jours qu’il a ouvert les yeux pour la première fois… J’étais vraiment heureux! Mais lui, il semblait effrayé, et son unique œil n’exprimait que du désespoir… De plus, il ne parlait pas du tout, au point que je croyais qu’il était muet…
RAÏSU: A-attendez… Cette histoire…c’est réellement d’Aoï Kage-kun que vous parlez?! J’ai du mal à y croire…
AOÏ KAGE (donnant un petit coup sur la tête du prince): On n’interrompt pas les gens qui racontent l’passé! : P
MAX: Ahem… Je suis resté près d’un mois dans cette auberge pour m’occuper du petit… Au bout de ce temps, son corps avait récupéré, mais les blessures qu’il portait en lui étaient toujours bien ouvertes. J’avais perdu tout espoir de l’entendre parler un jour, ou de le voir montrer un quelconque sentiment, mais… je n’avais jamais eu d’enfants, et le petit était en quelques sortes un fils pour moi, même si je n’avais aucun doute que lui ne me verrait jamais comme un père…
Et puis un jour, j’ai été attaqué par des bandits alors que je rentrais le soir. En tant que médecin, je déteste faire du mal aux autres, et je n’utilise jamais mes pouvoirs de bête sacrée; au point de les avoir oubliés. De ce fait, je m’étais retrouvé impuissant face à quelques hommes armés… Alors que je pensais que ça allait être ma fin, des flammes bleues frappèrent de plein fouet l’un des hommes, et le brûlèrent vif. Quelques autres boules de feu en tuèrent deux autres. La plupart de leurs compagnons s’enfuirent alors, de façon a ce qu’il n’en reste qu’un, plus courageux. Il voulut en finir avec moi… Mais alors quelqu’un lui sauta sur le dos depuis un toit, et lui trancha la gorge d’un coup de couteau sec et précis…
AOÏ KAGE (avec fierté): C’était moi, hé hé!
MAX: Le petit m’avait laissé bouche bée. Je n’avais aucune idée qu’il savait se battre comme ça! Certes, ça ne me faisait pas plaisir de le voir tuer de sang froid, mais il m’avait sauvé!
Bien qu’il ne parlait soi-disant pas, je lui ai instinctivement demandé si ça va… Et il m’a répondu! Mais vous savez ce que ce garnement m’a dit? “Hé, le vieux, je suis pas petit; faut que tu comprennes ça. Et puis je m’appelle Aoï Kage”!
RAÏSU: ^^’’ La, je reconnais Aoï Kage-kun…
AOÏ KAGE: Ça veut dire quoi, l’chat?!
MAX: Quoi qu’il en soit, jamais je n’avais été aussi heureux d’entendre ce genre de chose!
Comme le petit était d’accord, je l’ai emmené avec moi ici, à Nihor… Bien qu’il n’est pas un chien, les villageois l’ont parfaitement accepté comme mon fils, et ils étaient tous gentils avec lui…
Après près d’un an, il a disparu un jour… Et ce n’est que quelques semaines plus tard qu’il est revenu. Il m’a expliqué qu’il était allé dans les grottes de Varky. Ceci m’a énormément choqué; pourquoi un gamin irait-il là-bas? Finalement, voyant mon inquiétude, il m’a raconté son histoire (Max ne lui avait jamais rien demandé pour ne pas le gêner) et m’a parlé de Kurayuki. J’ai été bouleversé par ce qu'il m'a dit, et depuis je l’accompagnais souvent à l’entrée des grottes. Comme je ne pouvais pas l’aider, c’est a contrecœur que je le laissais y entrer tout seul, et que j’attendais son retour des jours durant, a Mondoria. A chaque fois, il tardait plus longtemps. Jusqu’à ce qu’un jour, il me dise qu’il était ressorti de l’autre coté…
Une autre année s’était écoulée… Ses absences ne duraient plus des jours, mais des semaines. De plus, quand nous étions dans les auberges de la cité, il sortait souvent la nuit. Parfois, après son retour des grottes, il passait quelques jours dans les rues mondoriennes sans que je le voie… Mais je l’attendais toujours…
Et puis un jour, toujours à Mondoria, quand il venait d’avoir quatorze ans, il m’a dit, alors que l’on devait rentrer à Nihor: “Le vieux, je reste ici”. Au départ, j’ai cru que c’était une blague, mais j’ai vite vu qu’il était sérieux. Et l’explication qu’il m’a donnée était encore plus invraisemblable: “C’est qu’je suis si fort que les voleurs de la guilde de cette ville m’ont élu comme chef”, qu’il a dit!
AOÏ KAGE: Ha ha ha! J’peux vous dire qu’le vieux est tombé sur le cul!
NATAKU (sans trop comprendre): …Tomber… sur le cul?
RAÏSU: Oh, heu… juste une expression.
NATAKU: Hum?...
RAÏSU: Ce n’est pas important… En tout cas, Aoï Kage-kun, je ne savais pas que tu as eu une vie aussi dure…
AOÏ KAGE (haussant les épaules): Bah, c’est du passé.
RAÏSU: Oui, mais quand même…
AOÏ KAGE: C’est rien, j’te dis.
RAÏSU: Bon…
AOÏ KAGE: Mais j’y pense! Max, avec toute c’te agitation, j’ai oublié d’te dire l’principal! Ya-chan et l’chat m’ont aidé à exploser le labo et a libérer Yuki-chan!
MAX: C’est vrai?! Oh, Aoï Kage, je suis si heureux pour toi! Et elle va bien? Pourquoi ne l’as-tu pas amenée?
AOÏ KAGE: Elle est en forme, mais j’pouvais pas la prendre avec moi; j’veux pas risquer sa vie.
MAX: Oui, je comprends… Mais c’est dommage! Moi qui voulais rencontrer ma future belle-fille…
AOÏ KAGE: Enfin, l’vieux!!
RAÏSU: Hein? Belle-fille? Mais, ca veut dire…?
MAX (en riant): Le petit est éperdument amoureux de sa jolie “oiselle”!
AOÏ KAGE (semblant rougir un peu): «soupir» Maaaax…
RAÏSU: Mais Aoï-Kage-kun, Yuki est beaucoup plus jeune que toi!
AOÏ KAGE: Hé, l’chat, ton amour n’est pas conventionnel non plus!
RAÏSU (devenant tout rouge): Euh… heu, oui, c’est vrai…eeeeh…
MAX: Ha ha ha! Qu’est-ce que tu es pudique! Alors, de qui ce cœur de tigre est-il épris?
RAÏSU: Ce…c'est-à-dire…
AOÏ KAGE: Et le gagnant est…Ya-chan!!!
RAÏSU: Maieuh!
MAX: Alors c’était ça! Je vois maintenant pourquoi tu t’inquiètes autant pour lui. Ah, c’est beau, le premier amour! Quand ça m’est arrivé, je…
AOÏ KAGE: Ah non, l’vieux! Stop! Pas question d’écouter tes histoires amoureuses!
MAX: Hé hé, tu n’aimes vraiment pas écouter mes histoires. Seulement, tes amis ne peuvent pas sortir de la maison, petit. Alors autant leur raconter quelques histoires intéressantes.
AOÏ KAGE: Intéressantes: justement… Bon, moi j’sors.
MAX: D’accord. Fais attention à toi!
AOÏ KAGE (en sortant): Pff… j’suis pas un môme.
Et ainsi, Yasha, Raïsu et Nataku passèrent le reste de leur séjour à Nihor bien cachés dans la maison du docteur. Ce dernier, comme un grand-père qui n’avait pas vu ses petits-enfants depuis longtemps, racontait toutes sortes de récits de sa jeunesse au prince et à Nataku.
Le tigre écoutait avec attention les histoires du vieux chien, quand au jeune dieu, il était comme toujours difficile de déterminer s’il comprenait quelque chose à ce qui était dit…
Dans la nuit du sixième au septième jour depuis qu’ils étaient à Nihor, le renard réveilla le reste du groupe…
Une fois tout le groupe debout, ils se réunirent dans le salon…
AOÏ KAGE: Nous d’vons partir c’te nuit. Les gardes vont jeter un coup d’œil aux cachots dans la journée… Ils s’ront pas contents d’les voir vides!
RAÏSU: Hmm…c’est embêtant… Yasha-sama n’est pas encore remis…
YASHA: Oubliez-moi un instant, bon sang! Je vais bien.
MAX: Moi non plus je ne suis pas content de devoir te laisser partir, mais nous n’avons pas le choix.
YASHA: Ne vous inquiétez pas. Merci pour tout.
AOÏ KAGE: Hé, l’vieux, t’es un élu!
MAX: Pardon?
AOÏ KAGE: L’illustre Yasha a daigné de te dire “merci”! Ha ha ha!
YASHA: Tu veux que je t’étripe, saloperie?!
MAX: Calmez-vous, les jeunes! Je suis désolé, mais il faut que vous partiez avant le levé du jour.
YASHA: Oui, bien sûr. Mais avant ça, pourriez-vous répondre à une ou deux questions?
MAX: Oui, si c’est quelque chose que je sais…
YASHA: En fait, nous sommes à la recherche de deux personnes: une jeune apprentie mage aux cheveux marrons et aux yeux très bleus, et un homme dans la quarantaine qui aurait les cheveux argentés. Vous avez vu l’un d’entre eux?
MAX (portant la main à son menton): Hmm… Non, je suis désolé.
YASHA: Ah… Et est-ce que le voyageur chauve-souris s’est arrêté ici?
AOÏ KAGE: Un voyageur chauve-souris? De qui tu parles?
YASHA: Juste avant d’arriver ici, nous avons rencontré en chemin un homme ailé encapuchonné. Il disait être un pèlerin chauve-souris… Il était très étrange, et en plus selon le prince, ce n’était pas une bête sacrée… Aokage, le prince t’a dit qui est vraiment Nataku?
AOÏ KAGE: Ouai.
YASHA: Et bien ce voyageur le savait.
AOÏ KAGE: C’est vrai qu’c’est curieux… L’vieux, tu l’a vu?
MAX (acquiesçant): Effectivement, cette personne est passée par ici… Mais il a juste acheté de quoi se ravitailler… A vrai dire, personne ne m’a rien signalé de bizarre à son propos. Vous êtes surs que ce n’était pas une chauve-souris?
RAÏSU: Mon sixième sens est plus développé que chez la plupart des autres bêtes… J’en suis sûr!
MAX: Je vois… Je suis désolé, mais je ne peux pas vous aider sur ce coup-là non plus… Et puis…
RAÏSU: Oui?
MAX: Et bien, si ce n’est pas une chauve-souris, je ne vois pas quel être pourrait avoir de telles ailes. Enfin, si ce n’est un démon! Mais ils ont disparu depuis des millénaires.
YASHA: Un démon?! Ne soyez pas ridicule… Bon, vous autres, on y va?
RAÏSU: Oui, Yasha-sama! Au revoir monsieur.
AOÏ KAGE: S’lut l’vieux. J’amènerai Yuki-chan une autre fois.
NATAKU (s’inclinant):…
MAX: Au revoir les enfants! Revenez quand vous voudrez!
Et de cette façon, le petit groupe repris sa marche vers le nord, direction d’Ikarah, mais aussi du Laboratoire nº1, selon Aoï Kage…
Durant les premières heures, les quatre compagnons voyagèrent vite et en silence, pour ne pas prendre le risque de se faire repérer par les gardes chiens de la petite ville.
Ce n’est qu’au lever du soleil qu’ils s’arrêtèrent sur une belle plage bordant la rivière Kaya, qui débouchait plus loin dans la Mer de Seïryû. C’est au bord de cette rivière, la plus large au monde, qu’était situé Mondoria, avec son grand port, qu'ils avaient quittée il y à déjà un bon moment …
AOÏ KAGE: Yasha, pour atteindre Ikarah nous pourrions aller droit au nord. On arriverait vite à la mer, et suffirait d’la longer pour y être illico. Mais le labo s’trouve plus près. Seulement, si on y va, va falloir faire un p’tit détour après pour r’venir sur l’chemin. Enfin, ce sera pas trop long non plus.
YASHA: On te suit
AOÏ KAGE: Dis-moi, Ya, tu sembles t’être habitué a nous, hé hé!
YASHA: “Nous”?
AOÏ KAGE: Les bêtes sacrées.
YASHA: Ne raconte pas n’importe quoi!
RAÏSU: Regardez!
AOÏ KAGE: Hm?
RAÏSU: Le soleil se lève. C’est si beau!
AOÏ KAGE: Moi ça m’fout l’cafard…
RAÏSU: Pourquoi ça?
AOÏ KAGE: C’est qu’a ma sortie du labo qu’j’ai vu l’ciel pour la première fois… L’premier lever d’soleil qu’j’ai observé… J’ai trouvé ça très beau. Et j’voudrais qu’Yuki-chan puisse voir ça…
RAÏSU: Aoï Kage-kun…
AOÏ KAGE: N’en parlons plus.
RAÏSU: Bien… alors, heu… Que pensez-vous de ce voyageur? Ça pouvait être un démon?
YASHA: Ridicule. Les démons ne sont plus.
AOÏ KAGE: C’est vrai qu’c’est dur à croire… L’chat, est-ce que c’type avait une queue?
RAÏSU: Une queue? Je ne sais pas: il portait un long manteau jusqu’au sol. Pourquoi?
YASHA: Il est dit que les démons avaient de longues queues terminées en flèche… Mais de toute façon c’est absurde.
NATAKU:…Me revoir…
AOÏ KAGE: Quoi? Qu’es’ tu veux dire maintenant?
RAÏSU: Mais oui, c’est vrai! Il avait laissé comprendre à Nataku qu’ils se reverraient. Mais Nataku ne le connaît même pas…
AOÏ KAGE: Et bien, c’est super! On à une bestiole dont l’espèce a disparu depuis je n’sais combien d’millénaires qui poursuit un dieu sans-âme qu’on s’coltine!
RAÏSU: Ne dit pas ça!
AOÏ KAGE: Ça va, ça va… Mais avoue qu’c’est bizarre comme situation!
RAÏSU: Oui, mais…
Pendant que les deux bêtes continuaient leur discussion, Yasha, lui, regardait le soleil levant… Il ne disait rien, mais sa blessure lui faisait toujours mal, et il était bien content de se reposer.
Il se posait pas mal de questions à propos de ce mystérieux pèlerin… Et puis ce qu’avait dit le renard lui avait aussi donné matière à réfléchir; pouvait-il encore réellement clamer haut et fort qu’il détestait les bêtes sacrées? Il avait passé tant de temps en leur compagnie qu’il commençait à en douter……
Et voila, c’est fini pour cette fois!
Et bien il ne nous reste plus qu’a aller voir Mat et Rod ^^! Voici, en direct de Fushia, le bonus de fin:
MAT: Rod, je dois te parler.
ROD: Mat? Tu es bien matinal aujourd’hui. Quelque chose te tracasse? Tu veux un café?
MAT: Je veux partir à la recherche de Yasha. Je… N’essaye pas de m’en empêcher!
ROD (en souriant, une tasse de café a la main): Je savais que ce jour arriverait. Mais je pensais que tu craquerais plus tôt… Ne t’en fais pas, va. Je peux m’occuper tout seul du comté.
MAT: Rod…tu… Merci mon ami.
ROD (lui donnant la tasse): Aller, bois-ça, mange quelque chose, et file! Va rejoindre Yasha!
MAT: Compte sur moi, je le retrouverai! Et puis je luis dirai…
ROD (lui souriant paternellement): Il ne te rejettera pas. J’en suis sûr!
MAT: Merci encore, Rod… |