Sans prévenir, les chevaux s'arrêtèrent net et couchèrent les oreilles. Belegost se plaça devant le cheval et camille.
-Que se passe-t-il ? Murmura-t-elle. Je ne vois rien.
Un certain nombre de choses dans l'ombre étaient susceptible d'effrayer un cheval. Camille attendit un moment et ne voyant rien, talonna sa monture. Il résista et au lieu d'avancer recula.
-Je ne vois toujours...(sur la droite, un bruissement anima les branches)...rien. Le dernier mot sortit difficilement de sa bouche.
Les rênes devinrent poisseuses entre ses mains moites. Juste au moment ou elle décidait que se n'était que son imagination, une créature plus grande qu'un cheval surgit du bois, et se rua sur eux.
Les chevaux se cabrèrent, et Camille fut éjectée de la selle.
Camille gémit. Le monde entier tournait dans sa tête...elle était sonnée. Le cheval devait être en train de la traîner et son pied était sûrement coincé dans l'un des étriers. Elle tendit le coup pour voir. Une énorme pince, et non un étrier prenait sa cheville en étau.
La créature, de derrière ressemblait à un énorme gnome des montagnes. Il n'y en avait pas ici. Comment était-il arrivé là ? Une lueur lui vint, les drakons étaient descendus de la montagnes Shido peut-être avaient-ils prient ses créatures avec eux...Un deuxième pince claquait en direction du cheval et de belegost, les tenant à distance respectable.
Camille manqua de perdre connaissance. Pour s'en empêcher, elle hurla. Puis comme un animal terrorisé pris dans un piège, elle se tortilla, se débattit et cria d'une voix rageuse, mais la pince comprimait et entaillait sa cheville. Elle gémit de douleur. Elle laissa ses mains glisser sur le sol, sa tête l'élançait. Sa tête rebondit sur une racine et elle vit trente-six chandelles. Sa main passa à portait d'une pierre, elle l'agrippa et faillit la lâcher en s'y arrachant un ongle. Elle souleva la pierre à la force de ses deux bras et la lança sur la créature, avec un grognement d'épuisement, elle retomba lourdement sur le sol. Sa pierre ne fit qu'attire l'attention de la bête. La créature l'étudia un moment, puis la secoua jusqu'à ce que Camille soit sûre que son pied allait être sectionné. Des larmes de douleur coulait sur ses joues.
Belegost profita de la diversion pour foncer tête baissée sur bête, se cabrant pour frapper de ses sabots. Quand il s'approcha trop des yeux du monstre, celui-ci fut suffisamment alarmé pour lâcher le pied de Camille et accorder toute son attention au cheval qui le menaçait.
Camille tenta de se relever, en sautillant sur son pied gauche ; Elle n'osa pas s'appuyer sur le droit.
-Belegost !
Belegost était bien trop occupé à défendre sa propre vie pour l'aider. Il montrait des signes d'épuisement, sa respiration se faisait laborieuse et de l'écume gouttait au sol ; il trébuchait de plus en plus souvent. Camille s'éloigna en sautillant pour demeurer à distance respectable des trois protagonistes, l'autre cheval s'étant lançait lui aussi dans la bataille. Elle continua à sautiller, avançant à petits bonds sans faire attention, se frayant un chemin à travers le sous-bois tout en regardant par-dessus son épaules pour voir comment s'en sortait les deux chevaux.
La lune sortit lentement des nuages et elle vit des filaments blancs semblables à ceux d'une toile collés à son bras et à ses jambes. En fait, les filaments étaient fermement tissés entre plusieurs arbres. Une toile d'araignée géante. Belegost était maintenant son seul espoir. Camille baissa les yeux, une biche ruait pour tenter de se libérer. Une partie de l'ombre révéla d'autres créatures, emprisonnées comme Camille. Le loup à sa gauche, claquait des mâchoires dans le vide, et il hurla sa plainte, un hurlement déchirant qui lui fit froid dans le dos. L'appel ne fut pas entendu, et il se mit à geindre.
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