Resumen : La trilogie Tobias Knopp/Aimé Pansu date du milieu de la carrière de Wilhelm Busch et, pour la première fois, le bourgeois n’est pas ici la victime désignée, comme dans Max et Moritz ou dans Jean Clochepatte, mais la personne principale et agissante de cette histoire illustrée publiée entre 1875 et 1877. Comme ses histoires précédentes, elle connut également un immense succès et nombre de ses vers sont entrés comme adages dans le langage courant. Cette oeuvre est caractérisée par son aspect autobiographique tout au moins en ce qui concerne la première partie car les tentatives de Wilhelm Busch pour trouver une épouse et se marier échouent et il vit chez sa soeur, celle-ci gérant les affaires de son ménage. Son héros, le prototype du petit bourgeois aisé, prend conscience de l’évanescence et de la vacuité de sa vie, veut combler ce gouffre qui s’ouvre devant lui et s’assurer une descendance qui portera au moins son deuil, il parcourt donc son entourage et rend visite à d’anciens amis pour se trouver une épouse. Cette recherche n’étant pas couronnée de succès, il retourne chez lui et demande sa bonne en mariage, une demande parmi les plus brèves de l’histoire littéraire allemande. Dans la deuxième partie décrivant la vie conjugale du couple Pansu, Busch touche à la limite de ce qui était possible de montrer dans une oeuvre en vente libre dans cette deuxième moitié du xixe siècle lorsqu’il évoque les réjouissances du mariage. Cette deuxième partie prend fin avec la naissance de la petite Julie. Le but de leur vie de couple est désormais leur fille, Julie, illustrée dans la dernière partie de la trilogie. Avec le mariage de celle-ci, la vie d’Aimé Pansu aura de nouveau perdu tout son sens. |