Resume : Septembre 2011. Margaux, 23 ans, décide de quitter Paris pour Berlin et débuter sa vie professionnelle dans le milieu de la culture. Berlin est une des villes parmi les moins chères d'Europe de l'ouest et bénéficie surtout d'une image tellement plus débonnaire, créative, plus vivante, moins affolante que Paris où elle étouffe. Là-bas, le marché du travail semble plus prometteur. Une fois installée, alors qu'elle prend des cours d'allemand avec des jeunes venus du monde entier, Margaux sent qu'elle a fait le bon choix. Tout lui semble possible : la vie est plus douce et les premières rencontres lui permettent de s'intégrer rapidement. Vernissages d'expos, sorties au parc ou en club techno, le temps passe vite... il lui faut maintenant une activité rémunérée. Ici, les boulots se trouvent via les réseaux sociaux, sur le net ou par Facebook. Plusieurs opportunités s'offrent à elle assez vite dans des start-up. L'ambiance y est jeune et décontractée. Mais, comme le lui conseille une amie : « Après, le salaire... ce sera à toi de juger. Mais c'est toujours une histoire de compromis. » De simples stages non rémunérés aux contrats précaires payés 400 € par mois pour des horaires à rallonges avec licenciement sans préavis, Margaux va alors découvrir la face cachée de ce « modèle allemand ». L'optimisme et la motivation de cette émigrée diplômée sont mis à l'épreuve lorsque la réalité de la ville et de la crise européenne finissent par se confronter à ses attentes. |