Resume : 1er janvier 1959, Fidel Castro s'empare de La Havane. Le même jour, à plus de 1000 lieues du soulèvement cubain, au cœur de l'Armorique gauloise, le petit Faujour fait son entrée dans ce monde de déglingués. Un peu plus d'un demi-siècle plus tard, les USA sont sur le point de faire lever l'embargo sur Cuba et Faujour s'échine toujours, avec ses crayons, à lever le voile de la connerie cachée de l'espèce humaine. Faujour, « c'est le Pitbull du dessin de presse. On se penche pour le caresser et il vous mort les couilles », disait son grand ami Siné. C'est vrai qu'au premier abord, il peut paraitre un peu bourru et insolent, mais dans le fond, Faujour est un amour. « Sous sa carapace de tueur à gage bat un cœur de midinette », disait encore Siné. Dessinateur engagé, il dégomme, dans la presse, les crétins et les méchants depuis maintenant un bon bout de temps. Après quelques années passées dans le BTP – faut bien payer le loyer – il voit enfin, en 1989, un de ses dessins publié dans le fanzine Canicule. Son style impertinent et tendre à la fois ne tarde pas à charmer les rédactions des journaux les plus irresponsables, ZOO, La Grosse Bertha, Le Satiricon… Aujourd'hui, il dessine à plein temps dans Charlie Hebdo, Siné mensuel et collabore aussi régulièrement dans divers magazines comme notamment Moto journal. En exclusivité, pour ce 4e ouvrage de la collection Les Iconovores, il a accepté de tout nous dévoiler sur son impudence… |